Le 14 novembre 1832,  le Maire de Chartres, Adelphe Chasles, écrit à Madame de Rigny, épouse du Préfet :

« Madame,

Le projet d’ouvrir une salle d’asile pour les petits enfants auxquels vous avez accordé votre bienveillante protection va se réaliser prochainement. Je vous prie de bien vouloir assister à la réunion générale des souscripteurs qui se tiendra vendredi prochain à midi précis à l’Hôtel de la Préfecture. Je suis avec respect, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur. »

          Le premier établissement, installé en basse ville, dans un quartier à l’époque déshérité, est à l’origine de l’école maternelle Saint-André, située en face de la Collégiale. Elle prendra plus tard le nom d’école Francine Coursaget, en mémoire de la femme d’un préfet d’Eure-et-Loir, ancienne institutrice. La salle d’asile fonctionne grâce à des dons de particuliers, des souscriptions et une subvention du Conseil général. En 1842, dix ans après sa création, Adelphe Chasles, Maire de Chartres, en fait don à la Ville. En 1857, le Conseil municipal installe une deuxième salle d’asile rue des Béguines (future école Saint-Pierre). La direction de ces salles d’asile est confiée aux Sœurs de Saint-Paul, congrégation religieuse présente à Chartres depuis la fin du XVIIème siècle.

          Par une loi du 16 juin 1881, les salles d’asile publiques sont rattachées aux écoles primaires communales et, en 1887, les deux salles d’asile de Chartres, Saint-André et Saint -Pierre, deviendront  écoles maternelles.

En 1975, à la suite de deux années de rénovation et d’agrandissement, l’école Francine Coursaget accueille de nouveau une centaine d’élèves.